Tout au long de l’année, et dans le prolongement des actions menées pour les 50 ans du club, nous allons vous proposer une galerie de portraits de judokas qui ont marqué et qui marquent encore l’histoire du club.

Aujourd’hui, nous débutons avec Noam Raffion à qui je viens de remettre la ceinture noire.

Judoka formé entièrement au club Noam vient de recevoir cette belle ceinture après un beau parcours jalonné d’obstacles franchis un par un avec au final une grande satisfaction : celle d’avoir su repousser ses limites.

J’ai donc le plaisir de débuter cette galerie de portraits par Noam.

Ce sera la seule fois que je le ferai car ensuite Noam prendra le relai.

En effet il démarre au sein de l’iris club de Croix Judo un service civique, et dans le cadre de ses missions, il aura la tâche de mettre en lumière tous les acteurs présents ou passés qui ont oeuvré au rayonnement de notre club.

Bonne lecture !

Bonjour Noam, explique nous ton parcours au sein de l’Iris club de Croix Judo :

J’ai commencé vers 5/6 ans  au club, j’étais tout petit. J’ai débuté ceinture blanche et j’ai obtenu toutes les ceintures jusqu’à la ceinture marron…  je n’étais pas spécialement compétiteur, j’ai fait quelques compétitions mais ce n’était pas forcément toujours très concluant. À ce moment-là la compétition n’était pas forcément mon objectif. J’aimais surtout m’entraîner.

 Par contre pour obtenir la ceinture noire j’ai dû me mettre sérieusement à la compétition. Je suis allé à tous les cours y compris ceux de Jujitsu et j’ai pris les conseils de chacun que ce soit Eric ou Olivier ce qui m’a permis de prendre du cardio, de la technique et de la confiance.

 Les premiers SHIAI ont été difficiles malgré tout et je suis reparti souvent avec peu de points marqués. Par contre au fil des compétitions j’ai commencé à marquer des points et le déclic a été les ceintures de couleur où j’ai marqué 30 points et obtenu la médaille d’argent.

J’étais plutôt fier de moi !…  Depuis, les points se sont enchainés plus facilement et j’ai enfin réussi à obtenir cette ceinture noire après un long parcours.

J’avais en effet réussi à obtenir facilement la partie technique et les Kata mais la compétition rester pour moi une grosse épreuve.

Est-ce que tu peux nous dire ce que représente pour toi l’iris club de croix Judo ?

L’iris est un peu comme une deuxième maison, en tout cas c’est un lieu où je me sent chez moi.  

Quand je viens ici je laisse de côté les éventuels problèmes que je pourrais avoir à l’école ou autre.

Quand j’arrive ici je pose tout et je m’entraîne, même si parfois quand je rentre des cours j’ai un peu la flemme de repartir. Au club, je m’amuse et je prends plaisir à combattre  et à faire du judo avec tous mes copains.

Ça fait du bien de venir ici !

Qu’est-ce que le Judo t’a apporté ?

Le Judo a beaucoup contribué au fait que je sois une personne plutôt calme. Je le suis de nature mais le Judo apporte un cadre, une discipline. C’est quelque chose que j’ai toujours aimé et c’est pour cette raison sans doute que je fais actuellement des études de droit (rire).

Le Judo m’a également permis d’aller vers les autres. Quand j’étais à l’école primaire ou au collège j’étais plutôt un enfant réservé et timide, et le Judo m’a permis de créer des liens beaucoup plus facilement avec les autres.  Je pense que Judo m’a beaucoup aidé dans ma sociabilité.

Quels sont les évènements qui t’ont marqué au sein du club ?

Les faits marquants, heu …, Je dirais la compétition au Luxembourg il y a deux ans. C’était la première fois que je faisais une compétition internationale.

Vraiment le voyage, c’était incroyable même si la compétition ne s’est pas forcément très bien passé pour moi… mais le fait de partir en groupe a été un grand souvenir.

L’entraînement le lendemain a été aussi incroyable.  Combattre en randori avec des judokas venus de nombreux pays d’Europe était incroyable… et surtout l’esprit était très différent de la veille. Les judokas étaient venus pour s’entraîner et échanger, on sentait la volonté d’un réel partage.

Autres faits marquants, il y a aussi eu ta remise de cinquième dan, je m’en rappelle très bien et surtout le combat que tu as fait contre Oscar (rire).

Il y a aussi des souvenirs du Challenges Étienne Vanacker quand j’étais petit, je me souviens ça ne s’était pas très bien passé. 

J’ai croisé Jean Ascolese à ce moment-là. Il m’a demandé si la compétition c’était bien passé, je lui ai dit que « non, je n’avais pas gagné ». Il m’a demandé si j’avais pris du plaisir à venir, à combattre et à participer à l’évènement ? Je lui ai répondu que oui.  Et il m’a répondu ensuite « Et bien tu vois ça c’est le plus important ».

À partir de ce moment-là j’ai compris que le Judo ce n’était pas forcément les résultats mais aussi le fait de prendre plaisir à faire de son mieux, à s’améliorer et aussi d’échanger avec les gens. Pour moi c’est ça le plus important dans la pratique du judo.

Comment envisages-tu l’avenir et la pratique du judo ?

Étant donné que j’ai toujours fait du judo même si j’ai fait d’autres sports, il reste le plus important. Je vais bien sûr continuer la pratique même si avec les études c’est un peu plus compliqué.

Cette année je démarre un service civique au sein du club du coup cela va me permettre de m’investir encore plus dans le club. J’ai commencé avec l’aide de Laura à prendre en charge l’échauffement pour les enfants et cela m’a beaucoup plu, ce qui me donne envie de continuer dans cette voie. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve au niveau de mes études encore mais j’espère bien pouvoir continuer le plus longtemps possible et à prendre toujours autant de plaisir au club.

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